Mythe et création 2
L’œuvre, l’imaginaire, la société


Édité par Jean-Pol Madou, Sylvain Santi, Laurent Van Eynde

Université de Savoie
Collection Écriture et représentation
ISSN 17743842
Numéro 6
Mots clés Littérature du XXe s., Littérature française
Date de première publication du titre 31 octobre 2007
Avec Index; Bibliographie
Support Livre broché
ISBN-10 2915797390
ISBN-13 978-2-915797-39-8
GTIN13 (EAN13) 9782915797398

Référence
Nombre de pages de contenu principal 240
Format 23 x 15 cm
Prix 18,00 €

Description
Fruits d’une collaboration entre des chercheurs de l’Université de Savoie (LLS) et des Facultés universitaires Saint-Louis à Bruxelles (SIRL), les études réunies dans ce volume s’inscrivent dans le prolongement des travaux publiés en 2005 dans Mythe et Création. Alors que Mythe et Création abordait la dynamique de l’imagination créatrice dans ses rapports aux diverses formes de légalité qui à chaque époque structurent et configurent le champ du savoir (le mythe, les genres, les figures, etc.), le présent volume s’attache aux rapports qui se nouent entre l’œuvre, l’imaginaire et la société. Il reprend la question des rapports du mythe et de la littérature afin de l’inscrire dans un horizon plus vaste et de faire apparaître la dimension utopique et l’exigence communautaire que toute œuvre authentique porte en elle. Aussi, au lieu de s’interroger sur les rapports de l’œuvre littéraire à la société (comme si la première n’était jamais que le produit ou le reflet de la seconde), ne convient-il pas d’interroger en premier lieu le pouvoir instituant de l’œuvre littéraire à même le champ social? La littérature ne participe-t-elle pas de façon privilégiée à ce que Castoriadis appelait l’institution imaginaire de la société? N’y a-t-il pas alors contradiction entre le pouvoir instituant de l’art et de la littérature, leur emprise sur le réel, et le principe de leur autonomie qui les retranche du monde pour les livrer à l’immanence des formes, au jeu d’une finalité sans fin? Si la modernité esthétique depuis Kant défend le principe de l’autonomie de l’œuvre d’art, qu’en est-il des rapports de l’esthétique à la société? Sommes-nous condamnés à couper l’œuvre de tout contexte, de tout référent, de toute expérience de vie? Tout se passe alors comme si l’œuvre, captive de ses jeux d’échos et de miroirs, n’avait souci que d’elle-même. Inversement, devons-nous sacrifier l’autonomie de l’œuvre à son statut de fait social?

Sommaire de Mythe et création 2

Avant-propos. L’œuvre, l’imaginaire, la société
Jean-Pol Madou  7

Europe anonyme
Sophie Klimis 11

Une utopie: l’institution littéraire de la société
Laurent Van Eynde 33

L’art, le simulacre, la communauté: P. Klossowski, G. Bataille, W. Benjamin, C. Einstein
Jean-Pol Madou 53

Littérature de la société, écriture de la communauté: Leiris et les écrits de Laure
Sylvain Santi 69

Le bateau «imaginaire»
Isabelle Delcroix et Yago Mellado 95

Dialogue entre Arnold Schœnberg et Ernst Cassirer: une œuvre musicale comme forme symbolique
Éléonore Faivre d’Arcier 129

La figure au-delà du trope
A.-M. Hubat-Blanc 161

Les photographies et la configuration narrative dans Bruges-la-Morte.
Le paysage urbain comme scission de la communauté

Antonio Rodriguez 179

L’événement dans les parcours croisés de Beckett et Deleuze: entre rupture et répétition
Isabelle Ost  193

L’utopie d’Ourania: dilemme du rêve et du réquisitoire
Claude Cavallero 209

Machiavel, la forme, l’événement et l’histoire politique
Pascal Bouvier 223

Index des auteurs 237 

FMSH-Diffusion est le diffuseur des livres édités par le laboratoire LLSETI

 Mythe et création 2

Cet ouvrage est disponible sur le site du Comptoir des Presses d'Universités, le LCDPU