Fait de monuments historiques, objets culturels, milieux naturels, paysages, etc. mais aussi enrichi des diverses valeurs qui sont attachées à ce vaste ensemble, le patrimoine est inévitablement traversé par les questions afférentes au genre, par les relations entre les sexes, les liens de pouvoir, sujétion et hiérarchie qui les configurent.
Dans ce cadre, le réseau constitué se propose de réfléchir sur la production littéraire, artistique et théorique propre aux cultures romanes dans deux perspectives :
1)  observer les modalités de constitution actuelles du patrimoine : dans quelle mesure la marginalisation des œuvres des femmes est-elle reconduite ? L’élargissement actuel de la production des femmes peut/doit-il conduire à la constitution d’un « matrimoine » ?
2) engager une réflexion sur la constitution progressive d’un corpus de réflexions théoriques dans le cadre des études de genre en dissidence par rapport à un « patrimoine » essentiellement anglo-saxon en la matière.

Contact : Cristina Vignali

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