América latina transfronteriza

Les études grecques
de Gustave Flaubert
Édition du Carnet de travail n.1

Couvertures :

Photographie : Fraenkel, Knut Hjalmar Ferdinand, 14 juillet 1897, Expédition polaire S.A. Andrée, Nils Strindberg, Grenna Museum, Suède.

 

L’étude des territoires de montagne dans les Alpes occidentales a été renouvelée par l’apport des données archéologiques et environnementales, notamment pour ce qui concerne le peuplement, les évolutions climatiques et les modes d’occupation des territoires. Les synthèses existantes sur les Alpes nord-occidentales, souvent anciennes, ne prennent que rarement en compte ce renouvellement. D’un point de vue historiographique, le modèle de la romanisation a été profondément remis en cause dans les dernières décennies, tant d’un point de vue politique que d’un point de vue économique ou culturel. Les phénomènes bioclimatiques antiques ont également fait l’objet d’une attention renouvelée. L’évolution des données et des modèles interprétatifs permettent une nouvelle appréciation des sources textuelles historiques et épigraphiques tant pour l’étude des peuplements que pour ce qui concerne les dynamiques et transformations politiques et sociales. Ce renouvellement des données implique de confronter les approches des différentes disciplines de l’Antiquité, historiens, archéologues, environnementalistes.

Le colloque s'intéressera à l’occupation et à la mise en valeur des territoires, ainsi qu'aux transformations sociales (y compris dans leurs dimensions culturelles ou religieuses) et politiques affectant les régions des Alpes nord-occidentales durant l'Antiquité. Il vise aussi à explorer la manière dont ces disciplines, histoire, archéologie, études environnementales, peuvent collaborer autour d’un même objet d’études : les territoires et sociétés alpines de l’Antiquité.

Organisation : Maxime Emion - Laurent Guichard - Erwan Messager
Contact et lien de visioconférence :  laurent.guichard@univ-smb.fr

Affiche :

Mercredi le 10 avril 2024
Conférence N°5 : Richard Ganaye, professeur honoraire de mathématiques en Mathématiques supérieures au Lycée Berthollet d' Annecy.

L'expression "intelligence artificielle" a deux interprétations bien distinctes. La première désigne l'imitation par des machines d'activités habituellement réservées à l'intelligence humaine : rédiger un texte dans le respect des règles linguistiques, jouer aux échecs, calculer le groupe de Galois d'un polynôme, trouver un texte de loi adapté à une situation humaine. Des intelligences artificielles dans cette acception ont une réalité bien tangible aujourd'hui : joueurs d'échecs électroniques, algorithme de calcul d'un groupe de Galois, et surtout intelligences conversationnelles telles chatGPT, qui ont relancé le débat. Mais tout progrès dans ces domaines  nous mène à conclure que la vraie intelligence est au-delà ce ces réussites partielles. La deuxième interprétation désigne le projet, proposé par Turing dans son article de 1950, de la conception de machines intelligentes égalant, voire dépassant l'intelligence humaine. Il a dans ce but imaginé un protocole permettant de tester la réalité d'une telle intelligence. D'évidence nous en sommes loin. L'intelligence humaine, et même animale, reste une énigme pour les scientifiques, et l'intelligence artificielle au sens de Turing en est une autre.
Nous donnerons un aperçu des progrès faits depuis Turing dans ce domaine : la machine universelle de Turing, le perceptron, les réseaux multicouches de neurones artificiels avec la rétropropagation du gradient, l'apprentissage profond ...La discussion ouvrira sur les enjeux qu’implique l’intelligence artificielle.

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