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« Pour rendre compte de la complexité de phénomènes tels que le paysage, il faut « substituer » à une pensée qui isole ou sépare (…) une pensée qui distingue et relie » (Michel Collot, La pensée paysage, 55).

 Exploits, excursions, expéditions – c’est en ces termes qu’est souvent décrite l’ascension des sommets par les voyageurs étrangers qu’un désir d’exotisme conduisit à explorer les montagnes d’Europe tout au long des XVIIIème et XIXème siècle. De la chaîne des Pyrénées à celle des Alpes, les récits de ces voyageurs (mais aussi les objets qu’ils rapportent et les représentations artistiques qu’ils composent sur place ou à distance de leurs séjours) dessinent les contours d’une montagne inaccessible et dangereuse, étrange et étrangère, haut-lieux d’émotions esthétiques liées à l’effroi et la conquête.

Néanmoins, aux côtés de ces représentations codifiées par des références à des catégories philosophiques bien connues (sublime, pittoresque), s’exprime en creux un autre rapport au paysage qui infléchit le regard et semble indiquer une autre voie : celle de l’émotion et de la construction d’une intimité profonde entre le paysage et la sensibilité du « paysageur » (Baldine de Saint-Girons).

Aux antipodes d’un pyrénéisme ou d’un alpinisme conquérant, c’est à l’étude de ce rapport de familiarité induit par l’expérience du paysage de montagne que nous nous intéresserons.

Voir le programme : [ Fichier pdf cliquer ici ]

Contacts : Emilie-Anne.Pepy@univ-smb.fr et Dominique.Pety@univ-smb.fr